BOUAKE
Mes pieds foulent les sentiers de mon enfance
L’air doux, frais réveille mes sens
Inonde mon être de force et de vitalité
Le couché du soleil, l’obscurité la triste vérité
Mais dès que doucement se lève le soleil
Les cui-cui des oiseaux me réveillent
Malgré la longue crise qui perdure
Je redécouvre avec joie la verdure
Dans les poumons, je ressens l’air pur
Dans les quartiers, au marché, c’est dure
Parcourir avec rage toutes les avenues
Voir défiler le merveilleux souvenir
D’une jeunesse de romance disparue
De la chanson des arbres qui fait frémir
Le refrain de l’air m’accompagne et me berce
La musique du soleil m’ôte toute paresse
Je voudrais y passer beaucoup plus de temps
Mais à penser au travail qui m’attend
Les nombreux coups de fil reçus chaque jour
Orientent mes pensées vers la fin du séjour
Je reste à méditer sur la date du départ
D’un voyage qui aura lieu, tôt ou tard
KOMENAN NARCISSE
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