Le changement climatique est le résultat combiné de la variabilité interne du système climatique et de facteurs externes (naturels et anthropiques
). Les émissions anthropiques modifient de façon considérable les concentrations de certains gaz dans l'atmosphère. Certains de ces gaz pourraient avoir des effets sur le climat en modifiant l'équilibre radiatif de la Terre mesuré en terme de forçage radiatif.
Les changements climatiques avec le poids que représentent les problèmes socioéconomiques pour les populations rurales; on mentionne par exemple, la pression démographique et la demande accrue d’eau pour approvisionner des villes en expansion et pour irriguer les cultures. Les déterminants socioéconomiques qui accroissent la vulnérabilité aux changements climatiques doivent être pris en compte pour dresser un portrait précis de la situation précaire des populations rurales. Depuis 1995 plusieurs études ont été conduites sur les changements climatiques dans le cadre de la mise en œuvre de la convention y afférente. Elles concernent respectivement les inventaires des sources et puits des gaz a effet de serre, les études de vulnérabilité et d’adaptation, et celles sur l’atténuation des émissions des gaz a effet de serre. Les secteurs vitaux pour les économies africaines ont été cibles. Il s’agit de l’agriculture, des ressources en eau, de la foresterie et de l’énergie.
Quelles sont les bouleversements climatiques constatés et l’incidence de ces derniers sur les moyens de subsistance ? Les mesures prises pour une adaptation peuvent-elles être efficaces ? et sous quelles conditions ?
Au plan des constatations il faut remarquer que :
La population africaine en milieu rural subit déjà d’importantes répercussions qu’entraînent les changements climatiques obligeant ainsi les collectivités qui dépendent des ressources agricoles à s’adapter en fonction des outils et des solutions à leur disposition.
Les changements les plus couramment observés, notamment les variations d’intensité, de fréquence et de durée des précipitations, ont eu des conséquences dévastatrices sur le rendement des cultures et les moyens de subsistance des habitants.
Les transformations du milieu naturel associées aux changements climatiques engendrent voire même accroissent la précarité des conditions socioéconomiques liées aux conflits causés par le déplacement de populations, au chômage dans les secteurs touchant l’agriculture et à l’éclatement familial, par exemple.
Les mesures d’adaptation auxquelles on a recours comprennent: la migration, la diversification des activités rémunératrices, l’utilisation de méthodes traditionnelles de conservation des ressources en eau et d’amendement des sols, la production de combustibles de rechange utilisés pour la cuisson afin de freiner le déboisement, l’amélioration de l’efficacité des systèmes d’irrigation et l’essai de cultures intercalaires permettant de faire pousser des plantes aux cycles de croissance variés.
Par ailleurs, l’étude des changements climatiques ne doit pas se faire isolément. On doit les examiner à la lumière de l’ensemble des transformations qui bouleversent l’Afrique rurale. Les moyens d’action locaux, nationaux et régionaux peuvent favoriser l’adaptation des collectivités dans les régions rurales. Mais, pour y arriver, le processus d’élaboration des politiques doit tenir compte des populations les plus touchées. Les consultations à elles seules ne suffisent pas pour formuler des politiques solidaires. La recherche permet de prouver le bien-fondé des mécanismes locaux d’adaptation aux changements climatiques et de les renforcer, mais, pour ce faire, elle aussi doit prendre en considération les besoins des populations rurales pour mieux y répondre.
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