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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 12:31
Sur ce blog, Nous donnons aussi l'occasion aux personnes qui le souhaitent  de s'exprimer sur l'actualité ivoirienne, africaine et internationnale. Ici M. Patrick Kouassi (En thèse d'économie) nous présente son artcicle.

 

 

Abidjan, 18 personnes à 20 personnes sont mortes en moins d’une semaine dans plusieurs quartiers de la capitale économique ivoirienne suite à des glissements de terrain entraînés par de très fortes pluies, a-t-on appris auprès des différentes presses ivoiriennes.

Par ailleurs, un glissement de terrain provoqué par une pluie diluvienne avait fait sept (7) morts à Abidjan en juin 2008.

Les eaux de ruissellement et la boue ont causé de gros dégâts à Abidjan sur la principale autoroute menant à la capitale politique, Yamoussoukro et dans divers carrefour d’Abidjan.

 

Sous le double effet de l’affaissement de terrain et des intempéries ; en cas de fortes pluies, d’autres effondrements sont à craindre, d’autant qu’aucune mesure préventive n’a été prise à ce jour. Les habitants signalent, en plus, la rupture et l’absence des canalisations principales, les constructions anarchiques, empêchent l’évacuation des eaux usées de la cité, ce qui laisse planer le risque d’une cross-connexion, outre le fait que les habitants ne disposent plus d’eau potable, qui font craindre des risques sanitaires

 

Le gouvernement de Côte d’Ivoire cependant, dans la gestion des catastrophes naturelles à mis en place un plan ORSEC. Ce plan peut-il faire face à ses gros dégâts ? Quelles réponses durables au phénomène de glissement de terrain de nature argileuse et des éboulements ?

 

Les enjeux économiques feront l’objet d’une évaluation dans le cadre de l’étude socio-économique tout en distinguant les enjeux en amont et en aval, et les dommages au patrimoine et aux infrastructures ou les pertes d’exploitation ou surcoûts de fonctionnement de l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette précarité et lenteur dans l’exécution du budget ivoirien.

 

Face à cette lenteur dans la tache, les populations pourraient être amener à craindre des effondrements des habitations, ils vont préférer déménager et vivent désormais chez des proches.

 Les solutions pourtant existent. Il faut être disposé à étudier toute proposition de relogement sérieuse et non un relogement très éloigner des sites de travail, parce que la majorité des habitants, de ses quartiers travaillent aux alentours pour éviter des coûts supplémentaires (transport, délai,..). Les coûts ne sont pas seulement économiques, ils restent aussi financiers, sécuritaires et sanitaires.

 

Les évaluations de dommages qui sont données, outre leur imprécision, doivent être pondérées par leur probabilité d’occurrence, relativement élevée pour les aléas.

Les coûts et délais de réalisation pourraient mettre du temps parce que ses genres d’investissements restent très lourds pour un Etat qui sort d’une crise politico militaire.

 

Concernant, les enjeux humains, il parait indispensable de compléter cette approche strictement économique par un raisonnement sociologique C’est pourquoi les deux types d’enjeux sont distingués ci-dessus, selon leur impact sur la condition de vie des personnes qui vivent en générale avec moins de deux (2) euros, ces pluies poussent ces habitants vers l’extrême pauvreté, si rien n’est fait.

La nécessité des investissements lourds reste la seule initiative pouvant mettre ces populations concernées à l’abri et réduire dans le long terme, des coûts importants pour le gouvernement ivoirien.

 

Patrick Kouassi

franklogbochi@yahoo.fr

 

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commentaires

F
<br /> QUELLE TRISTESSE TOUS CES EVENEMENTS !<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Merci pour tous ces commentaires et à ta contribution aux solutions.<br /> <br /> <br />