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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 23:05

enfants ont faim

 

10-11 mars 2012: Le MNLA prend le contrôle de Tessalit, à proximité de la frontière algérienne, alors que les militaires maliens évoquent un « retrait stratégique ».

 

13 mars 2012: L'ancien chef touareg Iyad Ag Ghali envoie une vidéo proclamant que le mouvement Ansar Dine, mentionné pour la première fois en décembre 2011, a joué un rôle clé dans le conflit, mais qu'il se bat pour l'imposition de la charia et contre l'indépendance de l'Azawad.

 

15 mars 2012: Dans une interview accordé au quotidien français Le Figaro, M. Touré indique que la rébellion est une conséquence de la fin du conflit libyen et accuse AQMI de soutenir la rébellion. Selon M. Touré, le gouvernement est ouvert au dialogue, mais refuse toute partition du Mali.

 

21 mars 2012: Les soldats se mutinent à Gao et à Bamako pour protester contre la mauvaise conduite de la guerre et leur manque de ressources. Les troupes mutinées convergent vers le palais présidentiel et les bureaux de la chaîne de télévision ORTM-TV station. Des tirs sporadiques sont rapportés à Bamako.

 

22 mars 2012: Dans un programme diffusé à l'aube, un groupe de soldats indiquant appartenir au Comité national pour le redressement de l'État et la restauration de la démocratie (CNRDRE) annonce un coup d'État, accusant M. Touré d'avoir mal conduit la guerre. Le CNRDRE annonce la suspension de la constitution, la mise en place d'un couvre-feu et la fermeture des frontières. Nombre de magasins et de commerces restent fermés à Bamako. La localisation du président Touré est inconnue, mais il serait en sécurité. Plusieurs ministres et dirigeants politiques sont emprisonnés.

 

Le coup d'État est immédiatement condamné par les États-Unis et l'Union africaine. Le MNLA réaffirme son objectif d'obtenir l'indépendance de l'Azawad.

 

26 mars 2012: Le Conseil de sécurité des Nations Unies condamne la prise du pouvoir par le CNRDRE, et « exige la fin des violences et le retour dans les casernes ». Le Conseil de sécurité appelle à la « restauration de l'ordre constitutionnel », et à la tenue des élections à la date préalablement choisie.

 

29 mars 2012: La mission des dirigeants de la CEDEAO au Mali est annulée pour des raisons de sécurité. Les dirigeants se réunissent à Abidjan, en Côte d'Ivoire: le CNRDRE devra quitter le pouvoir dans les 72 heures ou faire face à de lourdes sanctions. Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est confirmé au poste de médiateur de la CEDEAO.

 

30 mars 2012: Les rebelles prennent le contrôle de Kidal, la capitale de la région la plus au nord du Mali, après des affrontements dans les bases militaires à l'extérieur de la ville. Des témoins confirment la présence de combattants du MNLA et d'Ansar Dine.

 

31 mars 2012: Le MNLA confirme la prise de Gao. Le MNLA rapporte la défection du Colonel Major Elhadj Ag Gamou, un ancien chef rebelle qui a dirigé les opérations de l'armée gouvernementale dans le Nord. Dans un communiqué du MNLA publié à Kidal, M. Gamou appelle « tous les Azawadis à rejoindre et à renforcer le MNLA dans sa lutte pour l'indépendance ».

 

Les leaders musulmans et chrétiens ont lancé un appel à la paix lors d'un grand rassemblement qui a réuni 25 000 personnes dans un stade de Bamako, exhortant les dirigeants maliens et les chefs d'État régionaux à travailler pour établir le dialogue.

 

1 avril: Des rapports de Tombouctou signalent la prise de contrôle d'Ansar Dine sur le MNLA et la traque des combattants du MNLA. D'autres rapports font état de pillages généralisés à Gao alors que les rebelles prennent la ville.

 

2 avril: Les dirigeants de la CEDEAO établissent un embargo total contre la junte militaire. Le président de la CEDEAO, le président Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, confirme que « toutes mesures diplomatiques, économiques, financières et autres sont applicables à partir d'aujourd'hui et ne seront levées que quand l'ordre constitutionnel sera effectivement rétabli ». L'Algérie et la Mauritanie, qui ne sont pas membres de la CEDEAO, soutiennent ces mesures.

 

La plupart des opérations d'aide humanitaire sont suspendues dans le nord du pays.

 

3 avril 2012: Les leaders de la junte militaire ignorent les demandes de la CEDEAO et refusent de quitter le pouvoir, réitérant leurs demandes de transition ouverte vers un régime civil et le rétablissement du droit constitutionnel.

 

4 avril 2012: Les organisations de la société civile et quelque 50 partis politiques refusent de participer aux discussions sur l'avenir du Mali avec les leaders de la junte militaire.

 

5 avril 2012: Le Conseil de sécurité des Nations Unies lance un appel au cessez-le-feu dans le nord du pays et au retour de la démocratie. Le MNLA, qui atteint son objectif, annonce la fin des opérations militaires dans le nord du Mali.

 

6 avril 2012: Le MNLA déclare l'indépendance de l'Azawad dans le nord du Mali et appelle à un cessez-le-feu unilatéral.

 

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