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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 19:20

STA43932.JPGLa Côte d’Ivoire connaît des aléas naturels tels les inondations, les tempêtes, les glissements de terrains, les sécheresses et canicules et les feux de brousse,  la dégradation des terres, la baisse du débit des fleuves et des auteurs des pluies, l’érosion côtière, qui ont des impacts socio-économiques certains, notamment des pertes matérielles et des pertes en vies humaines.

Il faut noter que la fréquence de ces aléas a augmenté depuis ces dernières années, notamment en ce qui concerne l’érosion côtière avec les cas de Lahou Panda, Assinie et Port-Bouet, les glissements de terrains qui interviennent surtout à Abidjan pendant les saisons de pluie, la dégradation croissante des terres liées une déforestation et une urbanisation accélérées.

A cela il faut ajouter les catastrophes technologiques tels que le déversement d’hydrocarbures au large de Jacqueville en juin 2006 et le déversement de déchets toxiques dans la ville d’Abidjan en août 2006.

Pour faire face à ces évènements extrêmes ou catastrophes aujourd’hui, la Côte d’Ivoire dispose d’un certain nombre de plans sectoriels et de structures, notamment le plan ORSEC (Organisation de Secours), le plan POLLUMAR (Pollution Marine), le CNDFLB (Comité National de Défense des Forêts et de Lutte contre les Feux de Brousse), le Plan National de lutte contre les déchets toxiques du Probo-Koala.

 

Il faut néanmoins relever que le manque de coordination multisectorielle et l’insuffisance des moyens ne permettent pas toujours une pleine efficacité dans les réponses aux catastrophes dont les impacts sont multidisciplinaires

 

A n’en point douter le changement climatique déjà avéré en Côte d’Ivoire affecte forcément les stratégies de développement ainsi que les perspectives.

 

Les politiques de développement mises en place ne peuvent donner les résultats escomptés dans la mesure où elles n’avaient pris en compte la dimension changement climatique, surtout pour un développement basé sur le secteur agricole qui avec les ressources naturelles et l’énergie sont les secteurs de base les plus susceptibles d’être affectés.

Pour y faire face, ces secteurs devront intégrer dans les plans et programmes de développement des actions susceptibles de prendre en charge les aléas climatiques, cela en terme de mesures d’adaptation et d’atténuation.

 

Il faut des politiques intégrées, dans la mesure où les secteurs de base suscités affectent les  autres domaines tels que l’éducation et la santé, quand les domaines de l’urbanisme et le transport contribuent aux causes  du changement climatique

 

Par ailleurs, le changement climatique affecte de façon différente les différentes régions ou les groupes sociaux. Les zones rurales sont plus affectées par le changement climatique eu égard à l’activité agricole qui est la principale source de revenus. Les femmes en zone rurales sont plus affectées surtout qu’elles sont parfois obligées d’aller loin et/ou de réduire leur temps de sommeil pour aller chercher de l’eau. Les personnes âgées et les enfants sont exposés à l’émergence de maladies liées aux aléas climatiques.

 

Les opportunités liées aux énergies renouvelables concernent l’énergie solaire et le biocarburant, biogaz. Pour leur optimisation en terme d’exploitation, des études préalables sont indispensables pour connaître le gisement solaire ivoirien (cas de l’énergie solaire) et les cultures à même de donner un meilleur rendement à l’hectare (cas du biocarburant).

 

Les stratégies à mettre en œuvre passent une intégration du changement climatique dans les plans et programmes de développement nationaux et régionaux, une adaptation, au niveau individuel et communautaire des comportements éco citoyens dans le cadre des activités, une prise en compte les considérations socio-culturelles locales dans la préservation de l’environnement, la lutte contre la pauvreté, l’élaboration d’instruments juridiques, la prise en compte des réalités ivoiriennes dans la mise en place des modèles de développement et la mise en place des programmes Information, éducation et communication de même que une communication pour le changement de comportement.

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commentaires

M
pour moi le changement climatique a dû aux environnement mal entrtenu mal prope
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M
vous savez vous reponde ne veut pas dire que j:ai la reponse a votre question vu differentes prototype de ces documents je pense qu:il est possible d,iremedier
S
<br /> L'écologie est la science qui étudie l'environnement. Cela commence par une prise de conscience de l'amenuisement des ressources naturelles.L'utilisation de ses ressources doit se faire de façon<br /> rationnelle.<br />
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K
<br /> <br /> Merci et je partage ton point de vue. A bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />